Rachida Dati, la ministre de la culture auprès du gouvernement Attal, a été reconduite à son poste par le premier ministre Michel Barnier, le 21 septembre dernier. Même si Rachida Dati n’a pas confirmé son adhésion au parti Les Républicains, elle reste quand même une femme politique de droite depuis le début de sa carrière.

Selon la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, Rachida Dati figure désormais sur la liste des ministres multimillionnaires. Les déclarations d’intérêts et de situation patrimoniale des 35 membres du gouvernement de Gabriel Attal ont été divulguées au grand public le 5 juillet dernier.

Malgré ses démêlés avec la justice, Rachida Dati reste la femme de la situation que l’on a connue ! Les détails dans cet article !

Rachida Dati : sa rupture avec son parti politique

Sa nomination dans le gouvernement Gabriel Attal en janvier 2024 marque la rupture de Rachida Dati avec son parti politique, Les Républicains.

Notons que cette femme politique a débuté sa carrière comme conseillère ministérielle de Nicolas Sarkozy. Puis, en 2007, Rachida Dati intègre le gouvernement de François Fillon, en tant que ministre de la justice.

En 2008, Rachida Dati devient maire du 7e arrondissement de Paris. De 2009 à 2019, la magistrate est élue député européenne.

Lors des élections municipales de Paris en 2020, elle est battue par la liste d’Anne Hidalgo au second tour.

Mais depuis 2021, Rachida Dati est mise en examen pour corruption passive dans l’affaire Carlos Ghosn.

En 2024, elle rompt avec son parti politique et intègre le gouvernement Attal comme ministre de la culture. Puis, Rachida Dati est de nouveau appelée par le premier ministre Michel Barnier au même poste.

Une ministre de la culture multimillionnaire

Selon la Haute autorité pour la transparence de la vie publique HATVP, Rachida Dati a bel et bien des millions à sa disposition. Il y a deux mois, cet organisme a publié des documents qui affichaient la richesse personnelle d’une quinzaine de ministres du gouvernement de Gabriel Attal.

Cette nouvelle a choqué toute la France, car elle déclare que certains ministres sont millionnaires, voire multimillionnaires. Rachida Dati, la ministre de la culture, fait partie de ce groupe de politiciens fortunés. Elle a déclaré une fortune estimée à 2,6 millions d’euros au titre de son patrimoine, ce qui lui permet d’investir dans les marchés financiers. En plus de cela, elle a déclaré une assurance-vie d’une valeur de 2 millions d’euros.

En plus de cela et selon le document publié par la Haute autorité, Rachida Dati dispose d’une somme de 130 000 € dans ses comptes courants.

Une fortune issue de l’écriture

Le mandat de la ministre de la culture, Rachida Dati, était focalisé sur la réforme de l’audiovisuel et la contestation des acteurs du spectacle vivant. Mais notons qu’elle consacre son temps libre à écrire des livres. C’est ainsi qu’elle a compris les conflits de négociations entre les auteurs et les éditeurs.

Rachida Dati  a aussi construit sa fortune en étant auteure, en 2019, elle publie le livre « La confiscation du pouvoir » édition Plon. Son œuvre lui a valu plus de 25 000 € en droits d’auteurs.

Durant les années où elle était maire du 7e arrondissement, Rachida annonce qu’elle a perçu un revenu total de 52 000 € de 2009 à 2019.

En 2007, elle publie un livre issu d’un entretien avec Claude Askolovitch, intitulé « Je vous fais juges ».

En 2011, Rachida Dati a signé avec l’éditeur XO, « Fille de M’Barek et de Fatim-Zohra. Ministre de la Justice », une sorte d’autobiographie sur sa carrière politique.

Mise en examen par la justice

Grâce à ses millions, Rachida Dati entre désormais dans le groupe de femmes et hommes politiques qui attirent la justice.

En 2021, elle est mise en examen pour « corruption passive » et « trafic d’influence » durant son mandat de député européen. Cela concerne ses services d’avocat auprès du groupe Renault-Nissan, pour des actions de lobbying entre 2009 et 2019.

Selon la Libération, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris n’a malheureusement pas accepté le recours de Rachida Dati concernant l’ancienneté des faits. Les avocats de la ministre de la culture ont toutefois confirmé qu’ils vont porter l’affaire devant la cour de cassation.

On sait exactement que la justice se pose des questions sur les honoraires de 900.000 € versés par RNBV, une filiale néerlandaise du groupe Renault-Nissan. Cette somme a été octroyée à Rachida Dati durant son mandat au Parlement européen.

Selon la ministre, c’était tout simplement sa rémunération pour ses services d’avocat et d’assistance à Carlos Ghosn, PDG du groupe Renault-Nissan, pour étendre la firme au niveau mondial.